Samedi matin, très tôt, nous avons pris un taxi pour se rendre à la gare de Peru-Rail à Urubamba, une course d’environ 15 minutes.

Le propriétaire de notre hôtel nous avait préparé 4 boîtes à lunch car le restaurant était encore fermé à cette heure.

Le seul moyen de se rendre au site est par train. Nous avions préalablement acheté des billets en classe supérieure avec wagon Vistadôme.

Il nous a fallut environ deux heures pour joindre le pied de la montagne du Machu Picchu en longeant le rivière Urubamba. Le paysage le long de la voie ferrée est fantastique, à certain moment le conducteur devait utiliser le sifflet car des gens, chiens ou bœufs se promènent occasionnellement sur la voie.

Une fois arrivés à Aguas Calientes, au bas de la montagne, les touristes doivent traverser plusieurs corridors jonchés de vendeurs de babioles et souvenirs. Puis, il faut prendre un bus spécial qui nous amènera, après une course effrénée et excitante pour les amateurs de sensations fortes, au site lui-même. Les roues du bus passent, à plusieurs occasions, à quelques centimètres du précipice surtout lorsque l’on rencontre un autre bus qui descend…

Une fois arrivés au sommet nous prenons le service d’une guide qui parle français, Janet.

Janet nous indique que selon des documents du xvie siècle, Machu Picchu aurait été une des résidences de l’empereur Pachacútec. Cependant, quelques-unes des plus grandes constructions et le caractère cérémonial de la principale voie d’accès au llaqta démontreraient que le lieu fut utilisé comme un sanctuaire religieux.

Abandonnée lors de l’effondrement de l’empire inca, Machu Picchu, la ville sacrée oubliée durant des siècles, est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca. Ses caractéristiques architecturales et le voile de mystère que la littérature a tissé sur le site en ont fait une des destinations touristiques les plus prisées de la planète. Depuis 1983, le site est sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.

À environ 8,000 pieds d’altitude, les ruines sont à cheval sur la crête entre deux sommets : le Huayna Picchu, signifiant « jeune montagne » et le Machu Picchu, signifiant « vieille montagne ». C’est le Huayna Picchu qui surplombe le site sur la plupart des images de la cité.

Janet nous indique qu’il est possible d’y imaginer le profil d’un visage humain regardant vers le ciel, dont le Huayna Picchu serait le nez. Ouais… peut-être… ou c’est comme ceci.. pas sur.

Elle nous informe aussi que l’on peut accéder au Machu Picchu par différents chemins de randonnée. Le plus emprunté, le chemin de l’Inca, est soumis à un contrôle très strict et ne peut être parcouru qu’avec une agence de voyage.

La guerre civile inca (1531-1532) et l’arrivée des Espagnols à Cuzco en 1534 vidèrent les activités de Machu Picchu de sens, une fois disparue l’aire géographique sacrée de Cuzco. Des documents contemporains mentionnent une dépopulation de ces régions. Les paysans de la région étaient essentiellement des mitmas, issus des différents peuples conquis par les Incas et déplacés de force sur ces terres. À la chute du système économique inca, ils retournèrent sur leurs terres natales.

La vue est saisissante à partir du haut du site, on ne peut que s’émerveiller par l’ingénierie des Incas pour la construction de ce site situé à plusieurs milliers de mètres au-dessus de la vallée. Même aujourd’hui, avec des moyens modernes, ce serait une tâche monumentale.

Le temple du soleil… peux être que Herger s’en ai inspiré lorsqu’il a écrit Tintin et le Temple du Soleil en 1946…

Janet se porte volontaire pour faire une photo de groupe… on peut voir notre bonheur d’avoir eu l’occasion de visiter ce site sacré.

Nous bouclons la visite par un goutter au restaurant Machu Picchu Sanctuary lodge puis c’est le retour au lodge à Urubamba. Ce fut une très longue journée mais c’était mémorable.

Le 18 octobre, nous quittons Urubamba pour la ville de Coya pour faire notre check-in dans une auberge. Il nous faut quelques minutes pour la trouver au milieu du village de Coya… de l’extérieur, ce n’est pas trop impressionnant mais une fois dans la cour c’est pas mal… le repas du soir fut fantastique mais il n’y avait pas beaucoup d’eau chaude pour la douche…

La même journée nous avons visité notre dernier site archéologique: Pisac.

Le site de Písac est l’un des plus importants de la Vallée sacrée des Incas. Les ruines de Písac se trouvent sur une colline à l’entrée de la vallée. Les ruines sont réparties le long de la crête en 4 groupes : Pisaqa, Intihuatana, Q’Allaqasa, et Kinchiracay.

Le versant de la colline est strié de terrasses agricoles construites par les Incas et toujours utilisées de nos jours.

On peut très bien se rendre compte ici comment les incas ont réussi à mettre en culture les pentes abruptes des montagnes.

Avec ses constructions militaires, religieuses et agricoles, le site avait une triple fonction. On pense que Písac défendait l’entrée sud de la Vallée Sacrée, tandis que Choquequirao défendait l’ouest et la forteresse d’Ollantaytambo, le nord.

Cette photo a été captée sur le chemin qui nous rend à Pisac, les jeux de lumière sur la façade érodée par l’eau est surprenante.

Et le 19  octobre (hier) nous quittons pour Lima. Une dernière photo montre la ville de Cusco et au centre l’aéroport.

Nous avons pris un vol su LAN airlaines, un A319 (pas un bon Boeing Jean… mais il semblait quand même en bonne condition)… La route en 4×4 aurait été trop longue.

La piste de décollage a une longueur de 11,115 pieds  et l’altitude de l’aéroport est de 10,400 pieds (parmi les plus haut au monde), se qui rend le décollage intéressant… volet position-1 et très faible angle de montée  mais la vue de notre siège est malgré tout saisissante:

Nous sommes maintenant à Lima au Radisson de Miraflores, quelle joie de pouvoir prendre une douche de 20 minutes!  Notre vol  Air Canada 081 quitte très tard ce soir à 02:00 heures. Nous avons réservé un taxi pour 23:00…

La fin… jusqu’au prochain voyage!

Charles

Vendredi le 16 octobre, sous un ciel bleu foncé et plus de 20 degrés C, nous sommes partis de notre lodge, près de la ville de Urubamba, pour aller visiter trois sites différents (ainsi se planifie une sortie quotidienne avec le duo Suzanne et Julie)…

Après avoir roulé une vingtaine de km nous arrivons à la ville de Maras. Les paysages en route nous obligeait malgré tout à faire des nombreux arrêts…

 Un troupeau de bœufs et moutons demandant à être photographié:

Maras s’étend sur un plateau qui domine la Vallée sacrée des Incas, à 10,000 pieds d’altitude. La ville a surtout survécu grâce à ses salines, situées à quelques minutes en auto de là, dans une petite vallée avec des versants très escarpés. À cet endroit, le plateau commence à plonger vers la Vallée sacrée.

Une source jaillit et donne naissance à un ruisseau saturé de chlorure de sodium. Un atout précieux dans cette région très éloignée de la mer. Les salinas (salines) de Maras abritent des centaines de bassins suspendus en terrasses sur les flancs de la montagne.

Les salines sont encore exploités aujourd’hui, ils datent de l’époque pré-inca et ont été développées au fil du temps.

Aujourd’hui, il y a environ 750 familles qui possèdent les quelques 3 600 bassins et ils sont organisées en coopérative. La production annuelle totale oscille entre 160 et 200 tonnes de sel brut.

Comme à l’habitude, il faut faire du shopping de touriste… pourquoi pas?

Notre deuxième arrêt de la journée sera au site archéologique de Moray. Moray est un ancien centre de recherche agricole inca situé dans la Vallée sacrée des Andes, à plus de 11,400 pieds au-dessus du niveau de la mer et il est situé à environ 7 km des salines de Maras, donc une courte distance en auto malgré que la route est plus montageuse et sinueuse.

La première vue du site est une surprise totale. C’est énorme!

Si vous regardez de près on peut distinguer un petit abri sur le coté gauche de la photo,  et bien pour vous donner une idée des grandeurs il y a une vingtaine de personnes qui reçoivent des explication de leur guide à cet endroit. Nous en avons fait le tour complet, descente et remontée incluse.

Le site de Moray se présente comme un amphithéâtre principal et de deux secondaires, plus petits à proximité. Ils sont constitués de plusieurs terrasses disposées en cercle concentriques. En fait il s’agissait d’un centre de recherche agricole inca où étaient pratiquées des expériences de culture.

La position des terrasses crée toute une série de microclimats : la température est plus élevée au centre mais diminue ensuite en fonction de la distance de chaque terrasse. Cela permet de simuler une vingtaine de microclimats différents. On pense que Moray a notamment servi à prévoir les rendements agricoles, non seulement dans la Vallée sacrée mais aussi dans d’autres partie de l’Empire Inca. Il semble aussi que les incas y « importaient » des plantes « exotiques » et tentaient de les acclimater aux conditions locales.

Les terrasses sont constituées de murs de soutènement, de terre fertile et d’un système d’irrigation complexe permettant de cultiver plus de 250 espèces de plantes.

bien entendu, il y a aussi des vendeurs de souvenirs… les sites sont de véritables aimants pour tenter le touriste…

Après cette deuxième visite, la plus part des gens normaux seraient sur leur retour vers l’hôtel et un bon Pisco-Sour, pas nous… nous décidons de retourner en ville pour un ‘ late lunch » et nous nous dirigeons vers un autre site archéologique, plus important celui-ci: Ollantaytambo.

Pour se rendre il faudra rouler plusieurs km. Ollantaytambo est une forteresse Inca dont le nom signifie l’auberge d’Ollantay, du nom d’un guerrier. Elle fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols, Manco Inca s’y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance inca après la chute de Cuzco.

Arrivés à la ville de Ollantaytambo il est évident que le stationnement serait un problème et que le trafic nous causerait des soucis. Michel et Julie font office de policiers volontaires pour nous permettre de rejoindre le parking après plusieurs interminables minutes d’attente dans la poussière et la cacophonie des camions et gros autobus plein de touristos.

Le retard en valait la peine! Quel beau site!

C’est l’un des seuls vestiges de l’architecture urbaine inca avec ses bâtiments, ses rues et ses patios.

Dans la partie haute se trouvent les vestiges du temple, tout en porphyre rouge, les plus remarquables étant six blocs assemblés entre eux avec une grande précision par des blocs plus minces. Le site de Ollantaytambo renferme des pierres travaillées avec une admirable perfection; cependant ces constructions correspondent à une époque très ancienne et bien antérieure à l’histoire des Incas. La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le ravin, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille fortement épaisse qui lui sert de base. Les blocs sont taillés presque dans la forme voulue et prêts à être installés.

La ville en elle-même a la forme d’un épi de maïs. Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. Des maisons, privées de leurs toits, se dressent de tous côtés autour de la forteresse dans des endroits presque inaccessibles. Les unes sont longues et étroites, d’autres sont carrées. Elles ont des ouvertures qui devaient être des portes et des fenêtres. À l’intérieur, des niches sont pratiquées dans les murs. Elles sont bâties en schiste recouverts de boue jaunâtre. Les toits manquent car ils étaient faits de paille. Les outils employés par les anciens Péruviens pour la taille des pierres étaient les uns en alliage de cuivre durci, d’autres en pierre très dure.

La beauté du site se retrouvait aussi dans les montagnes qui bordaient la vallée et la lumière de la pénombre approchante qui rendait ce moment spécial dans nos cœurs…

Bien sur, il y avait l’éternel rassemblement de vendeurs qui s’égosillaient pour notre business…

Finalement, c’est le retour vers le lodge. Sur la route nous apercevons ce pero qui ne semble pas trop impressionné par les événements de la journée, c’est difficile la vie de chien…

Demain, le grand voyage: Machu Picchu,  Il faut se lever très tôt (encore!).

Buenas noches.

Aujourd’hui le 15 octobre nous quittons Cusco et prenons la route vers notre prochain hôtel à Urubamba, « the Sacred Dreams Lodge ».

La route pour s’y rendre est sinueuse et les emplacements pour prendre des photos sont multiples, donc on s’arrête souvent.

Une petite parenthèse s’impose : les ordures, surtout en dehors de la ville, il y  en a partout. La gestion des ordures est malheureusement 50 ans et plus en arrière des civilisations avancées.

Les gens n’utilisent pas de poubelles ou contenant hermétiques, juste des sacs à ordures. Les « peros » (chiens) sont partout où il y a des ordures… nous avons même vu un type qui vidait ses ordures en ville près d’une rue passante… triste réalité.

En route, nous décidons de faire un arrêt dans un site archéologique à une trentaine de KM de Cusco: Chinchero.

Chinchero est aussi un petit village situé sur un emplacement inca. Il contrôlait l’accès vers la vallée sacrée. Il existe encore aujourd’hui des vestiges Incas importants tels ce mur aux blocs taillés et parfaitement ajustés. Le village est accolé au site archéologique, ses étroites ruelles pavées sont coupées en leur centre par un canal. L’eau est présente également entre les maisons.

C’est un village blanc où on trouve principalement des maisons construites en adobe (mélange de boue et de paille), des petites rues pavées, des arcs coloniaux et des habitants qui portent encore des habits traditionnels. À travers ses 15 000 habitants, on ne retrouve pas moins de 12 différentes communautés.

Chinchero est un site au passé riche. Le village remonte à l’époque Inca, comme en témoignent les fameuses terrasses agricoles incas encore utilisées aujourd’hui.

L’église est un des attraits principaux du village. Elle fut construite au 17e siècle sur les ruines d’un palais inca, comme ce fut le cas de plusieurs bâtiments dans la région. Elle a l’air plutôt sobre de l’extérieur, mais l’intérieur est très joli. Les murs et le plafond sont couverts de fresques (motifs floraux religieux.)  Pas de photos permises, déception mais un peu de tricherie me permet de capturer un peu de ce trésor… il faut le voir pour le croire.

A l’extérieur, sur une grande place près de l’Église coloniale, un marché est en train de s’installer à même le sol. Nous descendons vers les champs pour admirer de plus près les terrasses Incas et l’immense vallée donnant sur la cordillère des Andes.

Les Incas s’étaient inspiré des formes naturelles des montagnes pour construire ces terrasses qui dessinent d’immenses escaliers verdoyants.

Nous poursuivons notre voyage vers Urubamba et notre hôtel. En route, encore de merveilleux paysages… plusieurs arrêts s’imposent!

Enfin Urubamba, un voyage de moins d’une heure qui nous a pris la majorité de la journée. La route qui mène à la ville ressemble a un tracé laissé par un serpent sur une plage de sable, très sinueux,  et de plus continuellement en descendant…

La Vallée sacrée des Incas s’étend de Cusco à Ollantaytambo, vers l’est en passant par Chinchero et vers l’ouest par Pisac traversée par la rivière Urubamba (Vilcanota ou Willcamayo), donc nous logeons dans son centre géographique à Urubamba. La rivière Urubamba est alimentée par les nombreuses rivières qui descendent des vallées et gorges attenantes et regroupe de nombreux sites archéologiques et villages. La vallée était autrefois appréciée par les Incas pour ses caractéristiques géographiques et climatiques. C’était un des principaux points pour l’extraction de richesses naturelles, et on y retrouvait la plus grande production de maïs du Pérou.

La ville de Urubamba est typiquement péruvienne, pas très propre, beaucoup de sable. Pour y voir sa beauté il faut pénétrer à intérieure et ne pas se fier aux apparences. Notre ‘Sacred Dream Lodge’ en est un exemple frappant: pour s’y rendre il faut traverser un secteur de plus de 3 km en dehors de la ville dans un chemin de terre non entretenu qui est bordé de plusieurs maisons en état de décrépitude avancée et croisé  d’animaux de ferme en liberté, etc… pour finalement arriver au paradis, un oasis dans un étang de boue…

Notre hôtel est accolé à la falaise et nous sommes entouré de montagnes.  Le lieu est enchanteur et nous savourons chaque instant. Nos accommodations sont de type chalet de 3 pièces, salon, chambre et salle de bain.

Bien sur, il y a toujours des inconvénients; l’eau chaude se fait rare et il faut donc limiter nos douches à quelques minutes et aujourd’hui, il y à u une panne électricité donc pas d’internet et de séchoir à cheveux… la misère quoi!

Demain, nous allons visiter deux sites archéologiques et un site géologique, une petite journée pour faire changement.

À demain.

Nous avons quitté Puno très tôt le matin car, encore, la route était longue. Le lever de soleil était magnifique, photo du lac Titicaca prise de la chambre de l’hôtel..

La route vers Cuzco (quelquefois écrit Cusco) nous prend plus de 6 heures de routes.

La route est belle, principalement sur le plat car nous traversons l’Altiplano. Nous voici dans la campagne, retrouvant des paysages magnifiques, de la végétation principalement composée de touffes d’herbe jaune (appelé ichu), des troupeaux d’alpagas et de lamas, et des maisons isolées en pierres..

Pur hazard: photo d’une formation rocheuse qui a drôlement l’allure d’un lama de pierre!

Environ une heure trente plus tard, nous nous arrêtons au point le plus élevé du parcours, un point de vue situé à plus de 14,000 pieds d’altitude.

La vue sur les montagnes qui nous entourent est très belle. Il y a aussi es incontournables vendeurs de mitaines, tuques, chapeaux, foulards colorés d’alpagas, quelques uns probablement importés de Chine.

Les moutons ont droit de passage en tout temps…

Nous sommes tout proches de Cusco mais nous faisons un dernier arrêt rapide à Andahuaylillas pour visiter son église baroque du XVIIe siècle, surnommée la « Chapelle Sixtine des Amériques »! Superbes fresques et beaucoup d’or. Il y avait une cérémonie et le moment était magique. Malheureusement il était interdit de prendre des photos à l’intérieur.

Nous arrivons finalement à Cuzco. La ville est à une altitude d’environ 11,100 pieds et elle est d’une taille modérée (300,000 habitants). Cuzco fut la capitale des Incas et a été longtemps un carrefour sur l’axe économique transandin mais s’est endormie quand l’activité commerciale s’est tournée vers Lima.

Cuzco est littéralement entourée de montagnes, elle repose dans une vallée. Grace au GPS nous trouvons facilement notre hôtel, le Rumi Punku. Il est juché sur le haut d’une rue très étroite, plutôt difficile d’accès. Nous laissons la Toyota dans un stationnement privé loin de l’hôtel car il est interdit de garer sur la rue.

Sur notre terrasse, on se repose avant de commencer la visite. J’ai l’air sérieux mais de dois prendre la photo à distance avec ma tablette Samsung connectée wifi à la Canon 6D.

La légende veut que la ville ait été fondée au xie siècle ou au xiie siècle par Manco Capac et Mama Ocllo après leur « naissance » dans le lac Titicaca. Avant l’arrivée des conquistadors, la ville était partagée en quatre quartiers, occupés par les Incas et des ressortissants des tribus de leur empire. Les principaux monuments dataient de l’Inca Pachacutec. On peut encore admirer les murs incas originels dans certaines rues de la ville. Combien d’angles sur la grosse pierre à droite de Suzanne?

Après avoir détruit une bonne partie de la ville en 1534, les Espagnols y érigèrent une cathédrale au xvie siècle.

La ville perdit un peu de son importance au profit d’Arequipa, mais la découverte du Machu Picchu en 1911 relança son essor en raison du tourisme.

La ville de Cuzco, bien que située à une latitude voisine de l’équateur, bénéficie d’un climat tempéré en raison de son altitude très élevée. Il y a une saison sèche de mai à septembre, juin étant le mois le moins arrosé et une saison humide d’octobre à avril. Les nuits sont plus fraîches durant la saison sèche que durant la saison humide en raison de la sécheresse de l’air et de l’absence de nébulosité.

Il y à malheureusement beaucoup de sollicitation en ville, les vendeurs sont persistants et les ‘faux étudiants peintres’ essaient de vendre leur œuvres originales qui par coïncidence se retrouvent dans le portfolio de plusieurs d’entres eux. Néanmoins, la ville est belle malgré une cacophonie de bruit,de  musique, de jappements de chien et de klaxons. Toutes les occasions sont bonnes pour soutirer quelques sols aux touristes:

Dans l’apres-midi, nous avons pris un taxi pour faire une visite de la forteresse de Sacsayhuamán. Prononcé en espagnole par notre guide Maria, c’était phonétiquement semblable à ‘sexy woman’ .

Le site, situé à deux kilomètres au-dessus de Cuzco, est impressionnant par ses trois énormes murs faits de pierres énormes assemblées dans le plus pur style Inca : sans mortier et avec un ajustement parfait. Certaines pierres font près de 20 pieds de haut pour presque autant de large. Sur ce site a lieu tous les ans la fête de l’Inti Raimi, fête du soleil à la mode Inca. Maria nous indique que plusieurs pierres ont été placées pour représenter des formes d’animaux: des pumas, des lamas, des serpents ou des condors:

On peut aussi laisser son imagination faire le reste et découvrir plusieurs autres formes…

Les pierres sont si bien taillées que l’on dit qu’une carte de crédit ne passe pas entre les joints: un mythe, preuve à l’appui…

Nous retournons à l’hôtel en empruntant un sentier sinueux vers la vallée. Une fin de journée mémorable.

Demain, nous quitterons Cuzco pou Urubamba, dans la vallée sacrée.

Charles

Nous avons quitté Arequipa très tôt samedi  matin car la route prévue pour se rendre à Puno nous prendrait environ 8 heures car il y a beaucoup de camions en montagne.

La météo était clémente et le paysage fantastique. Nous avons traversé des montagnes de plus de 14,000 pieds d’altitude, rencontré des lagunes ou des vigognes broutaient et se désaltéraient.

La vigogne est un mammifères d’Amérique du Sud qui vit sur les hauts plateaux de la cordillère des Andes. La laine de sa toison fine est utilisée pour fabriquer des vêtements de luxe. Tout comme l’alpaga, la vigogne appartient au genre Vicugna, au sein de la famille des camélidés.

Nous avons aussi joué aux touristes et acheté des mitaines, tuques des Andes et chandails.

J’ai meme du faire semblant que le magasinage m’intéressait…

Puno est  située sur les rives du lac Titicaca. Son port est l’un des principaux du lac.

Elle est la capitale de la région de Puno et de la province de Puno. Sa population est de plus de 100,000 inhabitants. Selon la tradition, Puno est le berceau de la civilisation inca : le premier Inca, Manco Capac, serait sorti des eaux du Titicaca sur les ordres du Dieu-Soleil pour fonder l’Empire inca.

Notre hôtel, le Libertador, est situé sur une petite ile connecté à Puno par son pont privé.

Notre chambre donne sur le lac et la vue est magique, surtout au lever du soleil le matin.

Pour couper le gazon, l’hôtel a aussi un troupeau de lamas et d’alpagas qui font un bon boulot.

Aujourd’hui dimanche le 11 octobre, nous sommes allés en ville pour une petite visite de la basilique et casser la croute dans un des restaurants locaux recommandés. Notre taxi nous a déposé près de la place centrale car il y avait une procession, fanfare, militaires, enfants et adultes habillés pour l’occasion, quel spectacle.

Nous avons aussi visité un bateau musée qui a une très intéressante histoire, le Yavari.

En 1861, le gouvernement Péruvien  ordonna la construction de deux navires de 140 tonnes destinés au lac Titikaka. Chaque bâtiment devait être réalisé  » entièrement en fer et rivets « .

En 1862, deux compagnies anglaises furent donc chargées de la construction des deux navires : le »Yavari » et le « Yapura » Ils furent assemblés une première fois en Angleterre pour vérifier leur conformité et immédiatement démontés pour que leurs 2766 pièces puissent voyager sur le cargo « Moyola » et rejoindre le port d’Arica sur la côte Pacifique. Les pièces de cet immense puzzle devaient ensuite voyager par train jusqu’à Tacna pour enfin traverser la Cordillère des Andes à dos de mules et finalement arriver dans la baie de Puno (12,500 pieds d’altitude) après six longues années de voyage…Afin de procéder à l’assemblage, qui dura plusieurs années, un chantier naval artisanal fut construit spécialement à cet effet dans le petit port de la cité lacustre.

Le jour de Noël 1870, le « Yavari » fut finalement lancé sur les eaux du lac navigable le plus haut du monde. Le bateau a été en service jusqu’en 1976, il est maintenant en phase de restauration.

Nous sommes retournés à l’hôtel pour organiser la visite des iles Uros. Julie et Suzanne voulaient faire le tout avec classe, nous avons donc nolisé un grand bateau et un guide juste pour nous quatre … ce fut tout une expérience…

Sur le bateau, notre guide Freddy nous informe que le lac Titicaca tient son nom d’un rocher situé sur l’Isla del Sol et appelé Titi Khar’ka, ce qui signifie « Roc du puma » en aymara car il a la forme d’un puma.

Le lac Titicaca est très grand, 190 Km par 80 Km. Les principales villes riveraines sont Puno au Pérou et Copacabana en Bolivie. Le but de notre voyage en bateau est de rejoindre les îles artificielles des Uros. Nous savions que c’est un genre de ‘tourist trap’ mais c’est aussi un incontournable et nous avons rapporté d’excellentes photos.

Le lac Titicaca est pour les indiens des Andes le berceau du premier Inca qui aurait surgi de ses eaux. « L’île du Soleil » est un lieu sacré, comme au temps de l’empire. Une légende locale autochtone prétend que les premiers habitants de la région avaient six doigts et s’appelaient les Uros.

De nos jours, on appelle Uros ceux qui vivent sur des îles flottantes. Celles-ci sont fabriquées à partir de roseaux flottants.

Présentement, les occupants des îles sont des Aymaras qui s’accrochent depuis longtemps aux terres bordant le Titicaca.

Les Aymaras y font pousser du quinoa, plante cultivée pour ses graines riches en protéines et y élèvent des lamas. Ils traversent le lac à bord de leurs barques en totora, du jonc tressé.

Demain, nous quittons pour Cusco, environ 6 heures de route…

A bientôt.

Arequipa, c’est une belle surprise pour nous. La ville est dans une vallée a plus de 7,500 pieds d’altitude au pied des volcans Chachani, Misti et Pichu Picchu.

Le spectacle visuel est fascinant. 

Le volcan Mitsi

Le volcan Chachani.

C’est propre, plus axé vers le tourisme, il y a moins de klaxons qu’a Lima et les locaux sont sympathiques et avenant.

Il y a très peux de mendiants dans les rues et nous nous sentons en sécurité.

Arequipa est surnommée la ville blanche, c’est la capitale de la région péruvienne du même nom et la deuxième ville la plus peuplée du pays (presque 1 million d’habitants). La ville est au centre de canyons, volcans, sources thermales et des montagnes portant de la neige éternelle…

C’est au sommet d’un des glaciers (l’Ampato, à 20,6000 pieds) que fut découverte en 1995 la princesse des glaces ou la momie Juannita. Cette jeune fille Inca de 14 ans fut mise au jour, intacte, quelques 500 ans après avoir été sacrifiée.

La ville est presque toujours sous un ciel bleu et la plupart des habitations sont construites en pierre blanche volcanique, le sillar. Il y a moins de pollution qu’à Lima mais l’altitude nous gêne un peu; souffle court, épuisement rapide. Encore quelques jours et tout rentrera dans l’ordre. A la fois moderne et historique, Arequipa est très animée de jour comme de nuit. Le soir, un taxi mettra 15 minutes pour rejoindre notre hôtel, je crois que se serais plus vite a pied.

La ville moderne a été fondée en 1540 par Manuel de Carbajal, émissaire du conquistador espagnol Francisco Pizarro. Un an plus tard, Charles V d’Espagne l’élève au rang de ville. L’arrivée de l’influence espagnole laissa de nombreuses reliques religieuses et l’architecture coloniale.

Notre première visite fut à la cathédrale d’Arequipa.

La cathédrale est considérée comme l’un des premiers monuments religieux du XVIIe siècle dans la ville. Elle a été construite en moellons (pierres volcaniques), avec des voûtes en briques et c’est le lieu de culte principal de la ville. Elle occupe le côté nord de la Place des Armes.

Sa façade est composée de soixante-dix colonnes à chapiteaux corinthiens, trois couvertures et deux grandes arches latérales. Elle est surmontée de deux hautes tours de style Renaissance. À l’intérieur, l’autel principal, est en marbre de Carrare.

Elle a été durement frappée par le tremblement de terre de 2001, qui a gravement affecté ses tours. Une des deux tours est tombée dans l’église lors du tremblement de terre, on peux encore voir l’endroit ou les réparations ont été effectuées.

La cathédrale d’Arequipa est l’une des 70 églises dans le monde autorisées à arborer le drapeau du Vatican.

La ville possède en son centre le plus grand couvent du monde, le couvent Santa Catalina.

Le couvent est une véritable ville dans la ville avec ces monuments, ces ruelles, des cloîtres, ces parcs et les couleurs sont vives. Il abrite présentent une communauté de sœurs carmélites. Le couvent Santa Catalina a été construit en 1579.

Le couvent hébergeait 450 religieuses en clôture, qui n’avaient aucun contact avec le monde extérieur jusqu’en 1970. Aujourd’hui, il compte environ 40 carmélites.

Le couvent est au centre de la ville d’Arequipa, classée au patrimoine mondial.

Il a conservé son architecture originale du XVI siècle.

Photoo prise par notre guide qui parle un très bon français. En ville, il y a étonnamment beaucoup de commerçants qui parlent français.

La bouffe est fantastique. Nous avons dégusté plusieurs excellents repas ( incluant de l’alpaga et des mets locaux). Le déjeuner à notre hôtel est aussi inclus et le café est sublime, fortement torréfié comme je l’aime. Quoi demander de plus, nous savourons littéralement chaque instant.

Aujourd’hui c’est notre dernier jour à Arequipa. Demain nous reprenons la route pour se rendre à Puno, la région du lac Titicaca situé sur le plateau de Collao @ 12,500 pieds d’altitude.

A demain.

Nazca au réveil sous les chants des coqs, petite ville quand même assez populeuse très vivante au milieu du désert jaune.

Nous quittons vers 6 heures, nous avons une longue route devant nous.

Se rapprochant de la mer, le courant froid du humbolt nous apporte un étrange spécimen météorologique, un épais nuage flotte à quelques mètres du sol et laisse entrer parfois les rayons du soleil.

La route est belle et la température se réchauffe, on écoute El Condor Pasa et le paysage est magnifique. D’un côté la mer bleu, de l’autre côté la mer du désert, des dune de sables, quelques unes en pics ressemblant à des tétines éparpillés dans la grande étendue jaune rosée.
Nous sommes entre sable et mer le long de la cordillère des Andes. Au bord de la mer dans des carrés de pierres sans toit, dans des maisons de paille ou sous un rocher entoilé les pêcheurs semblent y vivre du moins pour quelque temps.

On voit des minerai on rencontre aussi des installations pétrolières au bord de l’océan et traversons plusieurs petits villages côtiers….

Plus de 4 ou 5 heures encore à conduire sur les routes sinueuses, les texto… s’abstenir.

Nous montons le long des gigantesques rochers près de la mer, trop près de la mer à une hauteur vertigineuse. Les chauffeurs de camion expérimentés nous rencontrent dans les courbes trop prononcées pour moi, ils sont trop longs, ils prennent toute la place ils vont nous foutre en bas… My God! Quel idée avons-nous eu de faire ce chemin de fou en voiture.

Enfin nous quittons le bord de l’eau, la route est moins dangereuse et beaucoup plus agréable. Nous arriverons bientôt à Arequipa, la ville blanche sous le ciel bleu.

Après 11 heures de route le Misti (volcan de 5822 mètres, ou 19,100 pieds) se dresse devant nous.

Finalement, nous arrivons à notre hôtel le Libertador à Arequipa, fatigués mais heureux de l’expérience.

À demain.

Nous quittons le paradis de Paracas le 6 octobre pour aller coucher à Nazca car le voyage vers Arequipa est trop long en voiture.

Nous sommes arretés à mi-chemin pour visiter le vignoble du domaine Tacama qui produit un vin du Pérou et du Pisco. La carte nous indiquait 7 Km de l’autoroute. Nous avons été surpris de constater que la route pour se rendre était de terre et très cahoteuse, difficilement praticable, heureusement que nous avions un Toyota 4×4.  Situé dans la Vallée d’Ica, le Domaine Tacama, d’environ 180 hectares, est encerclé par le désert, sur des sols graveleux. Le domaine est plus reconnu pour son Pisco que son vin blanc ou rouge. La visite fut très instructive. L’origine du domaine, un des plus ancien du Pérou, remonte au 16 ieme siècle. Depuis la fin du 19 ieme siècle., la propriété est exploitée sous le nom de Tacama par la famille Olaecheas, Le pisco provient d’un seul cépage, le quebranta, mais la maison fait aussi des assemblages (acholado). 

En route vers Nazca nous arrêtons voir le lignes de Nazca, le spectacle vue d’une tour  observation est unique.

Les géoglyphes de Nazca ont été réalisées entre 400 et 650 par la civilisation Nazca, une culture pré-inca du Sud qui se développa entre 300 et 800. D’après la mathématicienne allemande Maria Reiche (il y a un musée qui pour son nom) qui a consacré la majeure partie de sa vie à l’étude archéologique et à la préservation du site, les géoglyphes formeraient un immense calendrier astronomique, dont les lignes pointent vers des étoiles ou des constellations… les nerds vous dirons que c’est pour les extra-terrestres… pourquoi pas!

Nous couchons dans la ville de Nazca, très bruyant et bouillant de monde… il nous faut plusieurs minutes pour trouver l’hôtel, Michel se bat très bien contre le traffic local. Les chambres sont acceptables et il y a un petit déjeuné compris.

Nous allons faire un marche en ville pour s’imprégner dans la population locale et nous soupons dans un charmant resto du centre ville. Nous sommes donc prêt pour le grand voyage vers Arequipa demain matin.

Bonne soirée…

Aujourd’hui, c’est un peu brumeux, trop lasses pour marcher nous prenons le déjeuner â l’hôtel et quittons pour la vallée del Rio Pisco. Nous arrêtons pour quelques photos a Pisco.

À l’est de la transaméricaine sur la route de Ayacucho, nous nous dirigeons vers Tambo Colorado.

Une construction érigée par les Incas après la domination des groupes ethniques locaux. Uniquement en brique crue, ce site fut construit stratégiquement afin de mieux contrôler leurs nouvelles possessions tant sur le plan militaire qu’administratif.

Sa forme en pyramide laisse supposer qu’il s’agissait d’un temple d’adoration au Soleil.

Une belle et vaste vallée ou les habitants y travaillent encore à lui redonner le charme d’autrefois.

La journée s’annonce ensoleillée et chaude, nous revenons vers le sud et entrons dans le parc national de Paracas.

Paysages paradisiaques, étendues de sable dessinant des formes délicatement imbriquées aux couleurs éclatantes aux mille nuances. Une jouissance visuelle, telle est la nature à cet endroit, nos yeux ont du mal à s’habituer à tant de beauté, plus on va vers la mer plus le spectacle est grandiose.

Les photos vous parleront… rien de plus.

On débouche sur la jolie baie de Lagunillas, au milieu d’un gigantesque dunes de sable jaunes ou des restaurateurs viennent en courant à notre rencontre et se disputent pour nous offrir leur table.

Les jeunes filles de chez Fella nous ont convaincus et nous servent un léger diner de cevicche, de sole et de pétoncles.

La péninsule de Paracas se trouve dans une zone maritime exceptionnellement riche où les courants marins extrêmement froids produisent une grande abondance de plancton qui sert à nourrir les poissons, les crustacés et les mollusques. Des micro-courants marins favorisent l’affluence du plancton, attirant quantité de poissons, d’espèces différentes et de pisciculteurs.

A cet endroit, le commerce du ‘’guano’’ (excréments d’oiseaux) est si lucratif qu’il fut l’une des causes de la guerre entre le Pérou et l’Espagne en 1864 et le Chili en 1879.

Michel se fait plaisir au volant de la Rave 4: http://youtu.be/LYXuTi_gTnU

Apres cette belle journée dans un désert jaune et gris nous rentrons à l’hôtel. Une bonne douche et on repart pour un dernier pisco et souper au bord de la mer.

A demain…

Samedi matin nous quittons Lima avec la Toyota RV4, le GPS de Charles nous oblige à plusieurs détours mais enfin nous voici sur la transaméricaine sud vers Paracas.

La matinée est un peu moche mais la journée s’annonce bien, c’est parfait pour le voyage.

Trois heures de route qui se fait sans encombres ou soucis le long de la côte du pacifique. Des paysages plutôt lunaires durant les premiers deux heures; très peu de végétation, que des dunes et des collines de sable et pierres. En approchant de Pisco, les palmiers et quelques champs de cultures apparaissent.

Nous traversons plusieurs petites villes avec prudence, disons que conduire en péruviens c’est un peu n’importe quoi; les lignes de dépassement ne sont pas respectées, aux feux de circulation le rouge ou vert, aucune importance ou bien on passe ou bien on du laisse passer, au choix du conducteur le plus presse, les clignotants sont optionnels mais le klaxon est de rigueur, c’est une cacophonie constante.

On suit quelques fois des vieux bus qui qui empestent le diesel non brulé, les gens ont l’air heureux de vivre, plusieurs arborent un large sourire et nous font des signes de bienvenue de la main.

En approchant de Paracas, près des centres de villégiatures, la route et les infrastructures  s’améliorent rapidement, les palmiers commencent a décorer le paysage, la route et le pavé semblent plus récent.

A Pisco, nous prenons la route de la plage pour passer en ville. On la disait jolie, nonchalante et joyeuse mais elle a été dévastée dramatiquement par le tremblement de terre de 2007. La ville et les environs e sont plus qu’un vaste chantier en reconstruction. Plus de 80% des bâtiments ont été détruits laissant plusieurs cicatrices dans le paysage.

Nous serons logés au Paracas hôtel pour deux jours. C’est un hôtel fantastique avec 2 piscines chauffées, un spa, accolé sur l’océan. Les chambres sont grandes et bien éclairées et la vue de notre balcon est à couper le souffle.

La nourriture est excellente mais c’est plutôt cher.

Michel m’a donné des conseils pour cette photo prise du quais de la ville … quelle soirée.

Ce soir, nous mangeons dans un des petits restaurants sur le bord de l’eau. C’est beau – bon – pas cher et le coucher de soleil est fantastique…

A demain…

Aujourd’hui le 3 octobre, vendredi, ce fut la journée de l’éducation à la culture péruvienne. Nous avons pris un taxi pour le musée archéologique Rafael Larco Herrera.

Le musée Larco est apparemment l’un des meilleurs musées privés du Pérou. Il a été fondé en 1926 par Rafael Larco. Il y a plusieurs salles d’exposition, un souterrain et un dépôt artefacts ouvert au public.

Les jardins entourant le musée sont de toute beauté. Un restaurant dans un décor enchanteur nous attirera pour un goûté et café.

La culture des régions péruviennes est vielle de plusieurs millénaires. Il est intéressant d’apprendre que la culture Inca n’a joué un rôle que pendant moins d’un siècle, de 1438 à 1532. Des civilisations et cultures se sont succédé de 2627 BC à 1537 AD, des l’arrivée des conquistadors espagnols. Il y a eu les Chavins, les Paracas, Huaris, Chimus, Chanca, Chincha, Incas et j’en passe.

Les premières cultures représentaient les dieux sous forme d’animaux. Les oiseaux représentaient le monde du pouvoir du ciel, les félins celui de la terre et les serpents celui du monde souterrain (les morts).

Ces symboles se retrouvent souvent en dessin sur les poteries péruviennes.

L’arrivée des conquistadors espagnols à changé l’histoire péruvienne. Le roi d’Espagne devient dorénavant le souverain à la tête des péruviens et la religion catholique devait être adopté.  Ne pas tenir compte des millénaires d’histoire de ces peuples, quel gâchis…

Avec les espagnols sont arrivé des des maladies qui ont décimé les populations indigènes et ils ont même essayé d’effacer et de supprimé l’histoire des cultures péruviennes.

Le Quipus (la photo précédente)  était utilisé par les incas pour enregistrer les informations. Les cordes nouées étaient utilisées pour enregistrer des informations comptables. Les couleurs, les nœuds et les distances entre ces derniers étaient utilisés pour enregistrer les informations.

En soirée, nous avons visité des mercado d’imprimerie. Ils entretiennent et utilisent des imprimantes vielles de plusieurs décennies pour produire diverses imprimés en couleur. Voici un lien pour un vidéo que Suzanne a filmé: http://youtu.be/gT8-KHeiYa8

Ce soir, nous avons soupé dans un resto typiquement péruvien, voici une photo du festin:

Il faut aussi que je vous parle du Pisco, une boisson locale « pour le touriste ».

Le pisco est une eau-de-vie à base de raisin et il est le résultat de la distillation de la grappe entière. Le raisin vient souvent de régions très chaudes, sa teneur en sucre est très élevée. Le pisco-sour est très populaire, un peu comme la Margarita mexicaine,  et il est fortement utilisé dans les bars pour attirer les touristes. Malgré tout, c’est délicieux et nous avons eu l’occasion d’en dégusté souvent…

Ce soir, dernière journée au Sheraton hôtel. Demain matin nous récupérerons notre auto de location, une Toyota Avenis, et conduirons sur la panaméricaine sud pour se rendre à Paracas:

Situé sur la côte péruvienne, face à la réserve nationale de Paracas, l’Hotel Paracas nous attend. A bientôt pour la suite. – Charles

Aujourd’hui, jeudi le 2 octobre, nous sommes allé pour la première fois depuis notre arrivée en dehors du centre-ville. Nous avons visité deux banlieues situées sur le bord de l’océan Pacifique, les villes de Miraflores et Barranco.

Barranco c’est très chic, plus riche qu’au centre de Lima. Les maisons datent du début du siècle et il y a plusieurs artistes et galeries à visiter. C’était très tentant d’acheter des meubles confectionnés par les artistes locaux mais le coût du transport et les taxes nous ont convaincu d’être sage…

Miraflores est perchée sur la falaise qui longe la côte ouest, il y a beaucoup de condo, de boutiques de renom, de bons restos et cafés, comme on peut en trouver dans les grands centres urbains partout en Amérique du nord. Les habitants sont dans la classe moyenne plutôt aisée; conduisant des Mercedes et Audi. Quel changement comparé à la pauvreté que nous avons côtoyé dans le centre-ville de Lima ces derniers jours.

La belle vie des chiens Péruviens.

Art contemporain dans une galerie… Une image faut quelque fois mille mots…

Nous prenons un café dans un joli resto de Barranco…

Puis, un léger goûté dans un resto juché sur le bord de la falaise a Miraflores. Nous avons même eu droit a un spectacle de parapentistes: http://youtu.be/Gs0O-HFcrmo

Nous avons décidé de prendre un taxi jusqu’au parc de fontaines d’eau. La course de 20 minutes nous a seulement coûté $1.25 environ. Nous avons vite appris qu’il faut éviter de prendre un taxi à partir de notre hôtel qui se prend une bonne portion pour le service.

Le parc est de toute beauté et les fontaines nous captivent.

Leurs jets d’eau sont en constant changement, programmé à suivre la musique qui est partout sur le site.

Lorsque la nuit tombe, les fontaines sont illuminées, le spectacle valait le détour.

Nous rentrons à l’hôtel vers 19 :30. Il y a tellement de trafic que cela nous prends plus de 30 minutes en taxi pour faire quelques kilomètres seulement. Conduire à Lima c’est une expérience à vivre pour ceux ou celles qui aiment les sensations fortes, les cardiaques s’abstenir: les clignotants ne sont presque pas utilisés, les conducteurs changent de direction de la gauche ou de la droite à vive allure, parfois manquant les véhicules voisins de quelques centimètres seulement. Le Klaxon est utilisé tout le temps pour signaler l’impatience si quelqu’un a le malheur de rester une micro seconde de trop sur un arrêt. Les piétons doivent être extrêmement prudents aux intersections, notre chauffeur de taxi a grillé plusieurs feux rouges, comme si c’était tout à fait normal…

Nous avons terminé la soirée dans un resto français, ou aucun des serveurs connaissaient la langue de Molière. Souper pour deux, bière inclus: $16, une aubaine.

Suzanne et Julie ont acheté de petits lamas qui se retrouverons dans plusieurs endroits et photos….

A demain…

Une autre belle journée a Lima, c’est aussi une journée spéciale pour Charles: la retraite officielle, Michel nous offre un Pisco-sour pour la célébration sur la terrasse d’un resto.

Nous visitons la Basilique San Francisco.

Bâtit par les pères franciscain en 1541. Obéissance, pauvreté et chasteté.
Les « bénéfactors » sont enterrés sous l’autel, tous les frères sont enterrés autour et sous la basilique, 25,000 corps demeurent « en paix », plus ou moins car la visite nous permet de marcher dans les catacombes au travers de squelettes et les crânes assemblés et mis en forme. Ils ont cessé d’enterrer leur morts en 1821 à cause des maladies épidémiques infectieuses. Le Pérou a atteint son indépendance la même année. Les photos ne sont pas permises, heureusement.

L’atmosphère est lugubre, sombre et claustrophobique.

Voici un « timelapse » du balcon de Julie hier soir: TimeLapse Sheraton

Quelques photos ont quand même été prises dans la chapelle de la basilique.

Les restos et la bouffe, belle surprise, c’est généralement bon et pas cher. Hier nous avons bouffés chez les bonnes sœurs, les pourboires vont a l’église…

Le lapin à la dijonnaise, bière, soupe et dessert pour environ $19.

Le centre ville sur la rue Union (la Ste-Catherine de Lima), les façades colorées…

Les artisans…

Trop cher, pas de vente aujourd’hui..

Encore le foutu magasinage, interminable corvée.

Et on attends que ces dames aient terminé…

La sécurité est très bonne a Lima, il y a beaucoup de Policia.

Popa et Moma Inca…

Encore des églises…

Nous sommes resté plutôt tard en ville après un apéro prés de la Playa Mayor la ville est pleine de gens….

A demain…. la nuit sera bonne après plus de 10 km de marche en ville….

La nuit a été courte mais bienfaisante, après un bon déjeuner nous quittons pour une longue marche à la découverte de Lima, la capitale et la principale ville du Pérou avec environ 10 millions d’habitants. Lima dans ses couleurs, ses cultures et son originalité, mais quel trafic intense! C’est une vrai cacophonie de klaxons, vendeurs de rues, travailleurs se rendant au boulot, musiques diverses…

C’est plutôt brumeux ce dernier jour de septembre, le début du printemps au Pérou. La température prévue aujourd’hui sera au environ de 20 Celsius, pas si mal après tout.

Il y a des graffitis mais les habitations aux multiples couleurs sont typiques au Pérou.

On demande notre chemin a plusieurs personnes…en espagnol!

Il y a toujours le foutu magasinage…

j’ai pensé faire comme lui, une petite sieste au soleil…

Il ne faut pas toujours croire les traductions… sinon ici les barbiers rasent aussi les bébés…

A suivre, il est tard et le Pisco m’endors…. partie 2 du 30 septembre a venir demain….

🙂 Charles

Lundi matin 11 heures, le décompte de notre aventure péruvienne est commencé, arrivés à l’aéroport Trudeau.

Nous prenons un léger goûter au salon, décollons pour Toronto à 13 heures et à 17 heures le B767  d’Air Canada prends son envol vers le Pérou.

Bye Canada, Hola Lima.

On met notre cerveau en mode espagnol, prêt à affronter les multiples visages de la société péruvienne.

Bon voyage avec nous!

Nous atterrissons à 12:35. Le vol fut agréable et bien que Charles soit « presque retraité » Micheline, notre agent de bord, le reconnait et nous gâte en nous servant du champagne, peut-être un peu trop…

La chambre est prête, de bons draps douillets nous attendent. A demain.

Vue de notre balcon vers 06:00 ce matin, une journée plutôt brumeuse. C’est très bruyant car les Péruviens aiment leur klaxon…